PRÉAMBULE :

La sortie (enfin) d'un livre consacré au ''GRIFFON'', nous a fait extraire de notre stock, la maquette du Fana, datant de 1988, éditée à 1200 exemplaires et dont nous possédions le numéro 233.
Malheureusement, comme on dit en aviation :''c'est un piège ''.
Dans le genre, le vrai n'était pas mal non plus. Puisque j'ai ouï-dire, que le pilote André TURCAT, s'est retrouvé, au cours d'un vol, les pieds trempant dans le carburant. Pas vraiment confortable !!!
Aparté : Je serais curieux de savoir combien de kits ont été réellement montés. Avec le mien, je n'en ai vu que cinq ; mais je suis loin d'avoir tout vu.

DOCUMENTATION :


 LIVRES, REVUES, PHOTOS:

-         Les N°218 et 219 du Fana.
-         Le N°37 de la VDM, avec un article sur le sujet du regretté Jean-Louis COUSTON.
-         Le livre ''Gerfaut et Griffon'' de Serge KAPLAN et Philippe RICCO (AVIA  Éditions).
-         Fana N° 204 et WM N°44 : sur les kits en résine.
-         Réplic N°152 : sur les peintures ACLAD.

INTERNET:

-         prototypes.com/le nord1500griffonII

LE VRAI :                   

Il se trouve au Musée de l'Air du Bourget. Une visite vous permettra de faire un excellent photoscope.

MONTAGE 1:

Préparation des différents éléments :
Sur la représentation du turboréacteur Atar 101 E, on laisse les deux fixations verticales et on ajoute deux fixations latérales (deux morceaux de corde à piano de chaque coté), qui serviront à fixer les ailes.
La perche de nez est réalisée avec un morceau de corde à piano de 0,5mm de diamètre et d'une longueur de 20mm (3mm à l'intérieur du cône et 17mm à l'extérieur).
On rajoute un prolongateur au turboréacteur, dans la tuyère. Au moyen d'un tube d'alu de 2mm de diamètre et 10mm de long.
Cette pièce est visible dans le livre sur le Griffon (page 22) et dans le Fana N°219 (page 58).
De même nous remplaçons la partie arrière du turboréacteur, par un morceau de tube alu de 8mm de diamètre.
On creuse la pointe du nez pour y placer des petits plombs de pêche, fixés à la cyano. Ceci s'étant révélé insuffisant, il vous faudra en mettre d'autres à l'avant du poste de pilotage, si vous voulez que votre Griffon repose sur ses trois pattes.

Apprêt :

On passe deux couches de gris de base (MM2737) sur toutes les pièces du kit.
On couvre le turboréacteur et l'intérieur des deux parties du fuselage de quatre couches d'ALCLAD (ALC101).
La partie arrière sera recouverte par deux couches de Dark aluminium (ALCLAD 103)  et une couche de Jet exhaust (ACLAD 113), après avoir passé quatre couches de Tamiya Clear X22, qui seront poncées, avant l'ALCLAD, avec du Tamiya Compound.
Rappel : pour l'ACLAD le compresseur est à une pression de 0,5 mb.

Roues :

Les trois roues sont à percer avec une mèche d'un mm de diamètre, afin de faire passer les axes des jambes de train.
La dimension des vérins de relevage n'est précisée nulle part, dans la documentation. Il faudra se débrouiller par tâtonnement.

Logements des trains :

Ils seront à peindre en olive drab (MM 1711) et garnis de fines lamelles d'alu adhésif et de tuyaux en fil à fusible de 6/10°, en s'inspirant des schémas 6 et 7 de l'article de J.L. COUSTON (VDM N°37)
En précisant que l'article comporte une petite erreur : le schéma 7 est pour le logement du train gauche.

Peinture de la dérive :

Sur la dérive on peint le drapeau bleu-blanc-rouge et les antennes se trouvant en haut de celle-ci, avec les mélanges suivants :
-Antenne avant : 2 gouttes de jaune mat (MM 1708) +1 goutte de bois mat (MM 1735).
-Antenne arrière :
Le même mélange + 1 goutte de blanc mat (Humbrol 34).
Ces zones seront protégées par du cache avant peinture et vernissage du reste de la maquette.

Poste de pilotage :

Les instruments du tableau de bord sont réalisé avec de la photodécoupe Waldron et collés au vernis Tamiya X22.
Le tableau de bord, les consoles latérales et le siège sont peints en noir brillant (MM1747). Le reste est noir mat H33.
Les consoles sont drybrushées avec du blanc ou du gris mat.
Dans le cockpit il faudra, sur chaque demi-fuselage, creuser une rainure profonde, pour installer le tableau de bord.
La poutre du siège doit être raccourcie au ras de la base du siège.
Le siège est équipé d'un coussin ( c .f. : Gerfaut et Griffon page 163) celui-ci est réalisé avec de la plasticine ou du Milliput. Il sera peint en brun foncé (MM 1742) ou en vert olive drab.
La poignée d'éjection est noire (ibidem photo page 163) et non rayée de jaune.
La photodécoupe fait 6mm de long, ce qui semble suffisant. Il suffit de rajouter un petit morceau de photodécoupe qui est collé en travers.
On ajoutera au siège les pièces 14 et 15 ; mais pas la pièce 16, qui gênerait la mise en place du siège, car l'espace est plus que réduit.

MONTAGE 2 :

On monte, dans l'ordre, le turboréacteur d'un coté et ensuite la deuxième partie du fuselage, sans oublier le tableau de bord.
Pour tous les collages la cyano a été préférée à l'Araldite ;
Ensuite on procède au montage des ailes et de la dérive, puis du cône à l'avant et des plans canard.
A l'exception du cône, tous les assemblages sont renforcés avec des morceaux de corde à piano du diamètre nécessaire.
Certains joints nécessitent un peu de mastic (Tamiya blanc ou gris).
Après ponçage et masquage des logements des trains, de l'entrée et de la sortie de tuyère, on pulvérise plusieurs couches de gris de base (MM 2737 E).

PEINTURE:

La  partie avant de la prise d'air et les pièges à couche limite sont peints (sur les parties indiquées sur le plan) en Model Master Chrome 1790.
Une fois les parties de couleurs différentes masquées, on passe quatre couches d'ACLAD Polished Aluminium ALC 105.

DECALS: 

''Gros problème'', vu leur ancienneté, les décals collent mal et ceux des plans canard sont inversés : L pour le gauche et M pour le droit.
Pour la même raison, les décals ont jaunis et sont devenus cassants.
Pour arranger cela, il faut scotcher la planche derrière une vitre au soleil pendant une semaine et ensuite passer une couche de vernis brillant sur la planche, avant de séparer les différents éléments.

VERRIERE :

Une fois découpée, la verrière voit les parties devant rester transparentes masquées, avec des morceaux de tape, découpés suivant les plans au 1/72°.
On passe quatre couches d'ACLAD ALC 105 Polished aluminium, plus une couche de Vernis Metalizer et on finit par du Klir.            

MON TRUC EN PLUS :

Les poils de nos pinceaux sont protégés par des tubes en plastique transparent, difficilement repérables. De ce fait il arrive souvent que nous les perdions. Pour éviter ce désagrément il suffit de peindre un cercle de peinture sur ces tubes avec, par exemple, du rouge brillant Humbrol. Un truc simple; mais efficace.